Resumen del artículo
La Russie possède un unique porte-avions vieillissant face aux puissantes flottes occidentales et chinoises.
- L'Amiral Kouznetsov, seul porte-avions russe, est en réparation prolongée depuis plusieurs incidents graves.
- Mis en service en 1991, ce navire à propulsion conventionnelle est surnommé « la cheminée flottante » par les marins de l’OTAN.
- Les ambitieux projets de nouveaux porte-avions comme le Chtorm semblent abandonnés face aux contraintes budgétaires.
- La Russie privilégie désormais les sous-marins nucléaires et frégates lance-missiles, plus adaptés à sa stratégie navale.
Au menu du jour : les porte-avions russes ! Un sujet qui me passionne autant que les calibres de précision que je manipule chaque jour dans mon armurerie. Laissez-moi vous emmener dans les eaux froides de la flotte russe avec toutes les infos dont vous avez besoin sur ces géants des mers.
La flotte actuelle de porte-avions russes en 2024
Vous vous demandez combien de porte-avions russes sillonnent les océans aujourd’hui ? La réponse est simple : un seul. Oui, vous avez bien lu ! La Russie ne possède actuellement qu’un unique porte-avions opérationnel nommé l’Amiral Kouznetsov. Pas très impressionnant pour une puissance militaire qui veut rivaliser avec les États-Unis et leurs onze mastodontes, n’est-ce pas ?
Je me souviens d’avoir discuté avec un ancien marin russe qui avait servi sur ce navire. Il me racontait que monter à bord du Kouznetsov, c’était comme manipuler une vieille arme soviétique : impressionnant mais pas toujours fiable ! D’ailleurs, si vous vous intéressez aux restrictions concernant certains équipements militaires, je vous invite à consulter cette page sur quelles sont les armes illégales : types et réglementation en France.
L’Amiral Kouznetsov : un navire en grande souffrance
Mis en service en 1991 juste avant l’effondrement de l’URSS, ce porte-avions de classe Kuznetsov a connu plus de jours d’indisponibilité que de déploiements opérationnels. Avec ses 305 mètres de long et ses 55 000 tonnes, il reste bien moins imposant que les porte-avions américains de classe Nimitz qui dépassent les 100 000 tonnes.
Le pauvre Kouznetsov a subi une série de mésaventures qui feraient passer mes anecdotes de tir raté pour des histoires de succès ! En 2018, la grue flottante qui réparait le navire s’est effondrée sur son pont d’envol, créant un trou béant. Puis en 2019, un incendie a ravagé plusieurs ponts. Depuis, il est en réparation prolongée, et les experts doutent de son retour en service.
Capacités et limites opérationnelles
Contrairement aux porte-avions occidentaux propulsés par l’énergie nucléaire, le Kouznetsov fonctionne au mazout, ce qui limite son autonomie. Sa fumée noire caractéristique lui a d’ailleurs valu le surnom peu flatteur de « la cheminée flottante » parmi les marins de l’OTAN.
Son groupe aérien embarqué comprend théoriquement :
- Environ 24 chasseurs Su-33 et MiG-29K
- 6 hélicoptères Ka-27 (lutte anti-sous-marine)
- 4 hélicoptères Ka-31 (alerte aérienne)
Projets et perspectives d’avenir pour la marine russe
La Russie a longtemps rêvé d’augmenter sa flotte de porte-avions. Comme un collectionneur d’armes qui projette toujours d’acquérir la pièce rare sans jamais franchir le pas ! Plusieurs projets ont été annoncés avec grand fracas par le Kremlin, puis abandonnés discrètement face aux réalités budgétaires et techniques.
Plusieurs candidats, mais pas de bon élève
Le projet le plus ambitieux était le porte-avions de classe Chtorm (projet 23000E), un mastodonte de 100 000 tonnes à propulsion nucléaire capable d’embarquer 90 aéronefs. Annoncé en 2015, ce projet estimé à 9 milliards de dollars semble avoir été mis en sommeil, comme une belle arme de collection qu’on admire mais qu’on ne peut s’offrir.
Plus récemment, la Russie a évoqué la construction de porte-hélicoptères de classe Priboy, plus modestes mais plus réalistes. Ces navires seraient inspirés des Mistral français que la Russie devait acquérir avant les sanctions consécutives à l’annexion de la Crimée en 2014.
Pays | Nombre de porte-avions | Navires en service |
---|---|---|
Estados Unidos | 11 | Classes Nimitz et Gerald R. Ford |
Chine | 3 | Liaoning, Shandong, Fujian |
Royaume-Uni | 2 | Queen Elizabeth, Prince of Wales |
France | 1 | Charles de Gaulle |
Rusia | 1 | Amiral Kouznetsov (en réparation) |
Priorités stratégiques alternatives
Face aux difficultés de maintenir et développer sa flotte de porte-avions, la Russie a réorienté sa stratégie navale. Elle mise davantage sur les sous-marins nucléaires et les frégates équipées de missiles de croisière. C’est comme un tireur qui, ne pouvant s’offrir un fusil haut de gamme, investit dans des armes plus modestes mais efficaces dans son contexte.
Le budget militaire russe, bien qu’en augmentation ces dernières années, reste environ dix fois inférieur à celui des États-Unis. Dans ce contexte, construire de nouveaux porte-avions russes semble être un luxe que Moscou ne peut se permettre face à d’autres priorités militaires.
Un symbole tenace pour la puissance navale russe
Malgré ses difficultés, l’Amiral Kouznetsov reste un symbole important pour la marine russe. Comme je le dis souvent à mes clients qui hésitent entre praticité et prestige : parfois, l’image compte autant que l’efficacité !
Lors de son déploiement en Méditerranée en 2016-2017 pour soutenir les opérations en Syrie, le Kouznetsov a plus servi à montrer le drapeau russe qu’à apporter une réelle capacité opérationnelle. Plusieurs de ses avions se sont d’ailleurs écrasés lors des opérations, victimes de problèmes techniques avec les systèmes d’appontage.
Pour l’avenir, il est peu probable que nous voyions de nouveaux porte-avions dans la flotte russe avant de nombreuses années. La priorité semble être donnée à la modernisation des forces existantes et au développement d’armes « asymétriques » permettant de contrer la supériorité navale occidentale sans en copier le modèle.
Comme passionné d’armement, je trouve intriguant d’observer comment chaque puissance développe sa stratégie en fonction de ses moyens réels. Les porte-avions restent des outils de projection de puissance inégalés, mais aussi des gouffres financiers que peu de nations peuvent se permettre. La Russie l’a appris à ses dépens !
Fuentes :
glosario de armas de fuego
wiki de armas