The article in brief
La Marine nationale française se dote de drones de surface pour la guerre des mines, marquant une avancée technologique majeure. Voici les points clés de cette innovation :
- Le projet MMCM, fruit d’une coopération franco-britannique, développe un système de drones de surface
- A premier drone a été livré à la DGA, avec 5 autres prévus d’ici fin 2025
- Le système comprend également des drones sous-marins et un centre d’opérations mobile
- Cette technologie s’inscrit dans le programme plus large SLAM-F, visant à moderniser la lutte anti-mines
Salut les amis ! Aujourd’hui, je vais vous parler d’un sujet qui me passionne : les nouvelles technologies dans la marine. En tant que passionné d’armement, je ne peux pas m’empêcher de m’enthousiasmer pour ces innovations qui réform ent notre défense nationale. Alors, accrochez-vous bien, on va plonger dans le monde intéressant des drones de surface !
Une révolution technologique pour la guerre des mines
Le projet MMCM : une coopération franco-britannique
Laissez-moi vous raconter comment tout a commencé. En 2015, Thales s’est vu confier un projet ambitieux : le Maritime Mine Counter Measures (MMCM). C’est un programme développé en collaboration avec nos amis britanniques, sous l’égide de l’Organisation conjointe de coopération en matière d’armement (OCCAr). L’objectif ? Créer un système de drones de surface dédiés à la guerre des mines. Et croyez-moi, ça va changer la donne !
Le MMCM, c’est tout un arsenal high-tech :
- Un drone de surface (USV) équipé d’un sonar remorqué
- Un robot téléopéré (ROV)
- Trois drones sous-marins (AUV)
Tout ce petit monde est piloté par le système de mission M-CUB et le logiciel MiMap. Ce dernier utilise l’intelligence artificielle pour analyser en temps réel les données du sonar. Impressionnant, non ?
Le e-POC : un centre d’opérations nomade
Mais attendez, ce n’est pas tout ! Le MMCM s’accompagne d’un centre d’opérations léger appelé e-POC (expeditionary-Portable Operations Center). C’est un véritable poste de commandement mobile qui permet de mener des missions anti-mines depuis n’importe quel théâtre d’opérations. Je me souviens de mon oncle qui me racontait ses missions de déminage : s’il avait eu ça à l’époque, ça lui aurait drôlement facilité la tâche !
Une livraison tant attendue
Et voilà qu’en décembre dernier, après la livraison de deux prototypes à la France et au Royaume-Uni, l’OCCAr nous annonce que Thales a remis un premier drone de surface à la Direction générale de l’armement (DGA). C’est le début d’une nouvelle ère pour notre Marine nationale !
Une montée en puissance progressive
Le feu vert pour la navigation autonome
Le 16 janvier 2025, notre petit bijou technologique a passé avec succès sa mise en condition de navigation (MECNAV). En clair, il est désormais autorisé à naviguer en mode inhabité ou téléopéré. C’est comme si on lui avait donné son permis bateau, mais en version robot ! Cette étape marque le début de la « première phase de montée en compétence exploratoire ». Ça sonne un peu compliqué, mais en gros, c’est la période où nos marins vont apprendre à maîtriser cette nouvelle technologie.
Une flotte en devenir
Mais ce n’est que le début ! La DGA nous promet que d’ici fin 2025, ce drone sera rejoint par cinq petits frères. Ensemble, ils formeront la première capacité de systèmes autonomes de surface de notre Marine nationale. C’est comme si on créait une équipe de super-héros aquatiques pour protéger nos côtes !
Des drones sous-marins pour compléter l’arsenal
Et comme si ça ne suffisait pas, la DGA a également annoncé l’acquisition de huit drones sous-marins autonomes A18-M auprès d’Exail. Ces petits malins seront équipés de la dernière version du sonar SAMDIS, développé par Thales. Ce sonar est capable d’obtenir des images sous différents angles en une seule passe. Couplé au logiciel MiMap, il offre des performances de détection remarquables. C’est un peu comme si on donnait des lunettes de vision nocturne à un poisson-clown !
| Équipement | Quantité | Fonction principale |
|---|---|---|
| Drone de surface (USV) | 6 | Détection et neutralisation des mines |
| Drone sous-marin (AUV) | 8 | Exploration et cartographie des fonds marins |
| Robot téléopéré (ROV) | 1 | Intervention et neutralisation des mines |
Un programme ambitieux pour l’avenir
Vous savez, quand j’étais gamin, je rêvais de devenir inventeur d’armes futuristes. Et bien, avec le programme SLAM-F (Système de lutte anti-mines marines futur), on n’est pas loin de réaliser ce rêve ! Ce programme vise à renouveler l’ensemble des moyens de lutte contre les mines de notre Marine nationale.
Le SLAM-F, c’est comme un grand puzzle dont le MMCM n’est qu’une pièce. Les autres éléments sont tout aussi passionnants :
- Des Bâtiments bases des plongeurs démineurs de nouvelle génération (BBPD NG)
- Des Bâtiments de guerre des mines (BGDM)
- Un Système d’exploitation des données de guerre des mines (SEDGM)
Tout ça forme un ensemble cohérent qui va propulser notre capacité de lutte anti-mines dans une nouvelle dimension. C’est comme si on passait d’un vieux jeu vidéo en 2D à un jeu en réalité virtuelle !
En définitive, l’arrivée de ce premier drone de surface marque le début d’une nouvelle ère pour notre Marine nationale. Ces technologies vont non seulement améliorer l’efficacité de nos opérations, mais aussi réduire les risques pour nos marins. C’est un pas de géant vers une défense maritime plus sûre et plus performante. Alors, la prochaine fois que vous verrez un drone survoler la mer, dites-vous qu’il est peut-être en train de nous protéger des dangers cachés sous les flots !
Sources :
