Shahed : tout savoir sur ce drone iranien controversé

Damien

Shahed : tout savoir sur ce drone iranien controversé

Der Artikel in Kürze

Les drones Shahed transforment radicalement les conflits modernes avec une production et utilisation en forte hausse.

  • Die production russo-iranienne pourrait atteindre 5 000 unités mensuelles grâce à l’implication de 25 000 travailleurs nord-coréens au Tatarstan.
  • Les attaques massives se sont intensifiées drastiquement : 3 453 drones mensuels en 2025 contre 959 en 2024, avec un record de 440 drones en une seule nuit.
  • L’Ukraine développe des contre-mesures efficaces combinant défense aérienne et guerre électronique, neutralisant jusqu’à 75% des appareils.
  • Ces drones peu coûteux seraient responsables de 80% des pertes russes selon certaines estimations.

Salut les jeunes ! Aujourd’hui, je vais vous parler d’un engin qui fait beaucoup de bruit dans le monde de l’armement. Je tiens mon armurerie depuis plus de 20 ans, et croyez-moi, j’en ai vu passer des technologies, mais celle-ci mérite vraiment qu’on s’y attarde. Laissez-moi vous expliquer tout ce que vous devez savoir sur le fameux drone Shahed iranien qui fait tant parler de lui.

La montée en puissance de la production des Shahed

Die drone Shahed est à l’origine une création iranienne, mais sa production a pris une dimension internationale ces dernières années. Je me souviens encore de mon étonnement quand j’ai appris que la Russie en avait acheté des milliers dès 2022 pour son conflit en Ukraine. Depuis, Moscou ne s’est pas contenté d’être client et a développé sa propre fabrication domestique.

Les centres de production russes se trouvent principalement à Ielabouga dans le Tatarstan et à Ijevsk. Ce qui est passionnant, c’est que le centre d’Ielabouga a doublé de taille entre janvier 2023 et avril 2025 ! À ce rythme, ils pourraient bientôt en produire autant que des petits pains.

Un partenariat d’ampleur entre plusieurs puissances

Ce qui change vraiment la donne, c’est l’entrée en scène de la Corée du Nord. Vous ne le croirez peut-être pas, mais environ 25 000 travailleurs nord-coréens auraient été envoyés dans la « zone économique spéciale d’Alabuga » au Tatarstan pour accélérer la production. Quand je discute avec mes clients passionnés de géopolitique, ils sont souvent stupéfaits par l’ampleur de cette collaboration.

En juin 2024, un « accord de partenariat stratégique global » a été signé entre la Corée du Nord et la Russie. Selon les renseignements disponibles, la Russie fournirait à la Corée du Nord des technologies pour la fabrication de drones, tandis que Pyongyang apporte sa main-d’œuvre. Cet échange de bons procédés illustre parfaitement comment les alliances se forment autour de ces nouvelles armes.

Accélérer la cadence de production

L’objectif de cette collaboration internationale serait d’augmenter la production de 2 000 à 5 000 drones Shahed par mois. C’est énorme ! Pour vous donner une idée, c’est un peu comme si je passais de la vente de quelques fusils par semaine à plusieurs centaines – la différence d’échelle est vertigineuse.

Malgré les frappes ukrainiennes contre ces centres de production, y compris dans le Tatarstan à plus de 1 500 km de Kiev, la production continue sans relâche. Ces installations sont devenues des cibles stratégiques prioritaires, mais leur éloignement les rend difficiles à atteindre avec les moyens conventionnels ukrainiens.

Une intensification notable des attaques par drones

La Russie utilise quotidiennement des centaines de Shahed pour saturer les défenses antiaériennes ukrainiennes. C’est une tactique que j’observe avec attention, car elle métamorphose littéralement la façon dont les conflits modernes se déroulent. Pour les amateurs de systèmes de défense, sachez qu’il existe des moyens de contrer ces menaces, comme le Barak 8 : tout savoir sur ce système de défense aérienne, mais les défis restent immenses.

L’utilisation de drones par la Russie a considérablement augmenté en 2025 : on parle d’une moyenne de 3 453 drones par mois entre janvier et mai 2025, contre « seulement » 959 par mois en 2024. Cette escalade est sans précédent !

Des frappes massives et coordonnées

Tenez-vous bien : dans la nuit du 17 juin 2025, la Russie a employé 440 drones et 32 missiles en une seule attaque. C’est comme si vous tiriez toutes les munitions de votre armurerie en une seule fois ! En 2025, la Russie aurait déjà utilisé plus de 20 000 drones d’attaque et leurres selon le Center for Information Resilience.

Les attaques combinent souvent des drones Shahed avec des leurres pour submerger les défenses ukrainiennes. C’est une tactique intelligente, un peu comme quand je testais différents types de munitions sur mon stand de tir personnel – certaines pour faire du bruit, d’autres pour toucher la cible.

Période Nombre moyen de drones par mois Exemple d’attaque massive
2024 959 105 drones (2 octobre 2024)
2025 (jan-mai) 3 453 440 drones (17 juin 2025)

Les défis insurmontables de la défense anti-drone

Face à cette menace, l’Ukraine développe des contre-mesures impressionnantes. J’ai récemment assisté à une démonstration de fusils avec viseurs assistés par IA spécialement conçus pour abattre ces drones, et je dois dire que c’était bluffant ! Les tourelles automatiques font également partie de l’arsenal défensif en développement.

Les forces ukrainiennes ont également amélioré leurs capacités de guerre électronique pour perturber les drones russes. Les résultats sont tangibles :

  • Le 2 octobre 2024 : sur 105 Shahed lancés, 78 ont été abattus et 23 « perdus » à cause des interférences électroniques
  • En décembre 2024 : sur 110 drones lancés, 50 perdus par guerre électronique et 52 détruits par défense aérienne
  • Les 24-25 novembre : 38 drones mal dirigés se sont retrouvés dans l’espace aérien biélorusse

Merkmale, die den Unterschied machen

Ces drones sont relativement petits et peu coûteux, ce qui explique leur utilisation massive. Dans mon métier, je vois souvent comment les technologies les plus simples peuvent parfois être les plus efficaces. Ils sont utilisés tant pour des attaques sur les villes que sur les lignes de front.

Des officiers ukrainiens estiment que les drones seraient responsables de 80% des pertes infligées aux soldats russes, selon le New York Times de novembre 2024. C’est considérable ! L’impact psychologique sur les populations civiles ne doit pas non plus être sous-estimé, car ces attaques créent un climat permanent d’insécurité.

La Russie adapte constamment ses tactiques, notamment en faisant voler les drones à des hauteurs élevées pour éviter les interceptions. J’ai même entendu parler de Shahed équipés de têtes en bois sans explosifs, probablement utilisés comme leurres pour épuiser les défenses anti-aériennes.

Pour ceux qui souhaitent approfondir le sujet des armements, je vous recommande de consulter le Schusswaffenglossar und der Waffenwiki.

Einen Kommentar hinterlassen