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L’Iran a développé un réseau d’alliances stratégiques qui s’étend du Moyen-Orient jusqu’aux grandes puissances mondiales.
- Groupes armés régionaux : Le Hezbollah libanais, les Houthis yéménites et le Hamas palestinien forment l’axe de la résistance, véritables proxys iraniens contre Israël et les États-Unis.
- Grandes puissances : La Russie apporte un soutien militaire tandis que la Chine privilégie une coopération économique et politique basée sur le pragmatisme.
- Partenaires régionaux : La Syrie et l’Irak maintiennent des relations étroites avec Téhéran, consolidées par des intérêts communs et parfois des affinités religieuses.
- Alliés internationaux : Plusieurs pays d’Amérique latine comme Cuba, le Venezuela et le Nicaragua offrent un soutien diplomatique à l’Iran.
Hey les amis ! Je vous retrouve aujourd’hui pour un sujet qui fait pas mal parler dans mon armurerie ces derniers temps. Avec les tensions internationales actuelles, nombreux sont ceux qui me demandent : « Mais qui sont vraiment les alliés de l’Iran ? » Eh bien, je vais vous éclairer sur ce point ! Après tout, quand on s’intéresse aux armes comme moi, on finit par connaître les alliances géopolitiques sur le bout des doigts.
Les principaux membres de l’axe de la résistance
Depuis la révolution islamique de 1979, l’Iran a développé ce qu’on appelle « l’axe de la résistance ». Je me souviens encore de la première fois où j’ai entendu ce terme lors d’une conférence sur la géopolitique du Moyen-Orient. Cette expression est née en réponse à « l’axe du mal » mentionné par George W. Bush en 2002.
Au cœur de cette stratégie, Téhéran utilise des groupes armés pour mener une guerre par procuration contre Israël et les États-Unis. Ces alliés non-étatiques de l’Iran forment un réseau impressionnant qui s’étend à travers tout le Moyen-Orient.
Le Hezbollah libanais
Le Hezbollah est sans conteste le proxy le plus puissant de l’Iran. Créé en 1982 pendant la guerre civile libanaise, ce mouvement chiite dépend financièrement et militairement de Téhéran. Son ancien chef Hassan Nasrallah, tué en septembre 2024, considérait le général iranien Qassem Soleimani comme son « parrain spirituel ».
Un client iranien m’a raconté que le Hezbollah dispose d’un arsenal militaire impressionnant, incluant des dizaines de milliers de roquettes et missiles pointés vers Israël. C’est un peu comme si j’avais un stock d’armes de haute précision dans mon armurerie, mais à l’échelle d’une organisation paramilitaire entière !
Les Houthis du Yémen
Les Houthis constituent une force chiite yéménite qui, bien que soutenue par l’Iran, jouit d’une certaine autonomie. Leur devise : « Dieu est particulièrement le plus grand, mort à l’Amérique, mort à Israël, malédiction sur les juifs, victoire à l’Islam » ne laisse aucun doute sur leur orientation idéologique.
Ces derniers temps, ils se sont illustrés par des attaques contre des navires en mer Rouge. Leurs capacités militaires se sont considérablement développées, un peu comme lorsque vous passez d’un pistolet de base à un système d’arme complet avec toutes les options !
Le Hamas palestinien
Bien que sunnite (contrairement à l’Iran chiite), le Hamas reçoit un soutien substantiel de Téhéran. Selon l’armée israélienne, l’Iran aurait versé plus de 230 millions d’euros au Hamas depuis 2014. Ce groupe bénéficie également de financements du Qatar et de la Turquie.
Les relations entre le Hamas et l’Iran ont connu des hauts et des bas, notamment lors de la guerre civile syrienne. Mais en 2017, sous Yahya Sinwar, les liens se sont resserrés, aboutissant à une reprise du financement iranien.
Les grandes puissances alliées à l’Iran
Si vous vous demandez qui soutient l’Iran au niveau des grandes puissances mondiales, je peux vous éclairer. En cas de guerre nucléaire, ces alliances pourraient d’ailleurs s’avérer déterminantes dans la reconfiguration géopolitique mondiale.
La Russie et son soutien militaire
La Russie s’est considérablement rapprochée de l’Iran depuis la chute de l’URSS. Cette relation s’est intensifiée depuis la guerre en Ukraine, avec l’utilisation par l’armée russe de drones iraniens Shahed-136. J’ai d’ailleurs eu l’occasion d’étudier les spécifications techniques de ces engins lors d’un salon d’armement – impressionnant pour leur prix !
En revanche, Moscou maintient une position pragmatique et ne s’est jamais positionnée comme opposante à Israël. C’est une relation d’intérêts mutuels plus que d’affinités idéologiques.
La Chine et son soutien économique
Contrairement à la Russie, la Chine privilégie une coopération politique et économique avec l’Iran, plutôt que militaire. Pékin et Téhéran partagent une opposition commune à l’influence américaine, mais leurs ambitions et agendas diffèrent.
La relation sino-iranienne est basée sur le pragmatisme, la Chine cherchant principalement à sécuriser ses approvisionnements énergétiques et à étendre son influence dans la région.
Allié | Type de soutien | Niveau de dépendance à l’Iran |
---|---|---|
Hezbollah | Financier, militaire, idéologique | Sehr hoch |
Houthis | Militaire, politique | Moyen (autonomie relative) |
Hamas | Financier, militaire | Moyen (sources diversifiées) |
Russland | Diplomatique, militaro-technique | Faible (partenariat pragmatique) |
Chine | Économique, politique | Très faible (relation d’intérêts) |
Les partenaires régionaux et internationaux
L’Iran ne se contente pas de s’entourer de groupes armés et de grandes puissances. Son réseau d’alliances s’étend également à plusieurs pays de la région et même au-delà.
La Syrie de Bachar al-Assad représente un allié crucial pour Téhéran. Depuis le début du conflit syrien en 2011, l’Iran soutient indéfectiblement le régime de Damas. C’est comme avoir un ami fidèle qui vous accompagne dans toutes vos batailles – et croyez-moi, dans mon métier, on sait reconnaître la valeur d’un partenaire loyal !
L’Irak post-Saddam Hussein entretient également des relations étroites avec son voisin iranien. Après l’intervention américaine de 2003, les liens se sont renforcés, notamment grâce à la majorité chiite irakienne. En 2014, l’Iran a apporté une aide militaire précieuse dans la lutte contre l’État islamique.
Plus surprenant peut-être, plusieurs pays d’Amérique latine soutiennent l’Iran :
- Cuba, qui a reçu en visite d’État le président iranien Ebrahim Raïssi en décembre 2023
- Le Venezuela, où le même Raïssi a effectué une tournée diplomatique en juin 2023
- Le Nicaragua, dont le président Daniel Ortega a même soutenu le droit de l’Iran à l’arme nucléaire
Ces alliances latino-américaines relèvent davantage de « l’anti-impérialisme communicationnel » que d’une coopération stratégique concrète. Je compare souvent cela aux clients qui viennent dans mon armurerie plus pour discuter politique que pour réellement acheter des armes !
En définitive ce tour d’horizon des alliés iraniens, n’oublions pas les médiateurs comme le Qatar et Oman, qui maintiennent de bonnes relations avec Téhéran tout en préservant leurs liens avec l’Occident. Ces équilibristes diplomatiques jouent un rôle crucial dans les tensions régionales.
Quellen:
Schusswaffenglossar
Waffenwiki