L'articolo in breve
Les missiles balistiques nord-coréens représentent une menace croissante sur la scène internationale avec leurs capacités impressionnantes.
- Le missile testé en octobre 2024 a atteint plus de 7 000 km d’altitude avec un temps de vol record
- Les modèles Hwasong peuvent théoriquement atteindre la plupart des points de la planète, y compris les États-Unis
- A rapprochement stratégique avec la Russie inquiète la communauté internationale, notamment depuis l’accord de défense mutuelle de juin 2024
- Pyongyang a inscrit sa politique nucléaire dans sa Constitution en 2023, consolidant son statut d’État nucléaire
Salut les amateurs d’armement ! Je suis ravi de vous retrouver aujourd’hui pour parler d’un sujet brûlant qui fait régulièrement la une des journaux internationaux. Depuis mon armurerie, j’observe avec attention les tensions géopolitiques mondiales, et rien ne m’intéresse plus que les avancées technologiques en matière d’armement. Parlons donc des **missiles balistiques nord-coréens** qui font trembler plus d’un gouvernement !
La menace réelle des missiles nord-coréens sur la scène internationale
Je me souviens encore de ce client qui est entré dans ma boutique l’an dernier, complètement paniqué après avoir entendu aux infos qu’un missile nord-coréen avait survolé le Japon. « Ces engins peuvent-ils vraiment atteindre les États-Unis ? » m’a-t-il demandé. La réponse est malheureusement oui. Les missiles de type Hwasong développés par Pyongyang seraient théoriquement capables d’atteindre la plupart des points de la planète.
Le 31 octobre 2024, Kim Jong-un a supervisé personnellement un test qualifié de « crucial » d’un missile balistique intercontinental. Ce projectile a atteint l’altitude vertigineuse de plus de 7 000 kilomètres avant de parcourir environ 1 000 km. Ce qui est particulièrement inquiétant, c’est qu’il a enregistré le « temps de vol le plus long jamais constaté » pour un missile nord-coréen.
Vous voulez comprendre pourquoi les grandes puissances s’inquiètent? Voici les caractéristiques des principaux missiles testés récemment :
Modello | Date du test | Altitude maximale | Distance parcourue |
---|---|---|---|
Hwasong-18 | 18 décembre 2023 | 6 500 km | 1 000 km |
Hwasong-17 | Mars 2023 | Non précisé | Non précisé |
Missile hypersonique | 6 janvier 2025 | Non précisé | Portée intermédiaire |
Pour mettre ces chiffres en perspective, sachez qu’un avion de ligne vole à environ 10 000 mètres d’altitude maximum. Ces **missiles balistiques** atteignent jusqu’à 700 km d’altitude ! C’est comme comparer un pistolet à air comprimé que je vends en boutique à un canon antiaérien.
Des altitudes stratosphériques et tensions diplomatiques croissantes
Le risque réel pour l’aviation civile
Quand je discute avec mes clients passionnés d’aviation, ils me demandent souvent si ces tirs menacent les avions civils. Bien que les deux évoluent à des altitudes radicalement différentes, le manque de signalement préalable des lancements par la Corée du Nord représente un danger. Un vol d’Air France s’est même retrouvé à environ 100 km de la trajectoire d’un missile lors d’un tir précédent !
Une escalade des relations internationales
Dans mon arrière-boutique, j’ai affiché une carte du monde où je note les points chauds géopolitiques. La péninsule coréenne y figure en bonne place. Les tirs répétés de missiles s’inscrivent dans une intensification du programme nucléaire et balistique nord-coréen depuis l’arrivée au pouvoir de Kim Jong-un en 2011.
Les condamnations internationales se multiplient :
- António Guterres, Secrétaire général de l’ONU, a fermement condamné ces tirs
- La Maison Blanche dénonce des violations flagrantes des résolutions du Conseil de sécurité
- Le Japon qualifie le tir d’octobre 2024 d' »acte de violence »
- La France appelle Pyongyang à « se conformer à ses obligations internationales »
Le rapprochement stratégique avec la Russie
Je l’expliquais récemment à un groupe d’étudiants venus visiter mon armurerie : ce qui inquiète particulièrement les observateurs internationaux, c’est le rapprochement entre la Corée du Nord et la Russie. En juin 2024, lors de la visite de Vladimir Poutine à Pyongyang, un accord de défense mutuelle a été signé. Selon Washington et Séoul, environ 10 000 soldats nord-coréens auraient même été déployés en Russie.
Certains analystes suggèrent que le tir du 31 octobre 2024 pourrait être une manœuvre visant à « détourner l’attention des critiques internationales sur le déploiement de ces troupes » en Russie. En réponse, la Corée du Sud et les États-Unis ont intensifié leurs exercices militaires conjoints.
L’avenir incertain face aux ambitions nucléaires de Pyongyang
Je garde dans ma collection personnelle des livres sur l’histoire militaire du 20ème siècle, et les parallèles avec la situation actuelle sont frappants. En septembre 2023, la Corée du Nord a amendé sa Constitution pour y inscrire sa politique nucléaire, entérinant davantage son statut d’État nucléaire.
Malgré les nombreuses réunions du Conseil de sécurité et les appels à « rouvrir tous les canaux de communication et reprendre le dialogue sans conditions préalables », Pyongyang continue sur sa lancée. Le ministre russe des affaires étrangères a même qualifié de « close » la question de la dénucléarisation de la Corée du Nord, ce qui a été vivement déploré par la France.
En novembre 2023, le régime a annoncé avoir procédé à deux essais réussis d’un nouveau moteur pour missile balistique à combustible solide de portée intermédiaire. C’est comme si je vous disais qu’un fabricant d’armes venait de créer une nouvelle poudre permettant des tirs plus précis et plus puissants – une véritable révolution technique.
Pour l’avenir, l’objectif diplomatique reste « une dénucléarisation vérifiable et complète de la péninsule coréenne » et « une paix durable » dans la région. Mais entre nous, vu les derniers développements, je ne parierais pas mon stock d’armes de collection sur une résolution rapide de cette crise.
[Sources: glossario delle armi da fuoco, wiki armi]