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L’incident du vol Air France survolant l’Irak pendant une attaque de missiles iraniens soulève des questions graves de sécurité.
- Von pilotes Air France ont aperçu des missiles balistiques depuis leur cockpit lors du vol Paris-Dubaï du 1er octobre 2023
- L’attaque iranienne était connue au moins une heure avant son déclenchement, alors que d’autres compagnies avaient déjà dérouté leurs vols
- Air France a ouvert une enquête interne et le directeur de la sûreté a été rétrogradé suite à cet incident
- Des questions persistent sur la gestion des risques et la coordination entre compagnies aériennes et services de renseignement
Quoi de plus captivant que mes amis, quand j’ai entendu parler de l’histoire de cet avion Air France face aux missiles iraniens, j’ai tout de suite dressé l’oreille ? Dans mon armurerie, on discute souvent des systèmes de défense aérienne, mais là, on parle d’un incident civil qui aurait pu très mal tourner. Je me souviens encore d’avoir suivi cette affaire en direct sur mon téléphone pendant que je rangeais mes dernières acquisitions en vitrine. Voyons ensemble ce qui s’est vraiment passé.
Les pilotes ont aperçu les missiles depuis leur cockpit
Le 1er octobre 2023, un événement incroyable s’est produit. Un vol Air France AF662 reliant Paris à Dubaï s’est retrouvé au cœur d’une situation pour le moins inhabituelle. Alors que l’appareil survolait le sud de l’Irak, l’Iran lançait simultanément une attaque massive de missiles balistiques contre Israël.
Ce qui rend cette histoire fascinante, c’est que les pilotes ont littéralement vu ces missiles depuis leur cockpit ! Projetez-vous un instant être aux commandes d’un avion de ligne et apercevoir des missiles balistiques traverser le ciel au-dessus de vous. Heureusement, ces engins volaient à une altitude supérieure à celle des avions commerciaux.
Je me rappelle avoir expliqué à un client, peu après cet incident, que les missiles balistiques suivent une trajectoire parabolique qui les emmène bien au-delà des 10-12 km d’altitude où volent nos avions de ligne. C’est comme comparer mon fusil de chasse préféré à un canon naval – deux mondes différents !
D’après les informations rapportées, le contrôle aérien irakien aurait même souhaité « bonne chance » à l’équipage. Une formule qui donne froid dans le dos quand on connaît le contexte.
Une attaque connue plus d’une heure à l’avance
Ce qui soulève le plus de questions dans cette affaire, c’est que l’attaque iranienne n’était pas un événement imprévu. Selon certaines sources, l’information concernant cette offensive était disponible au moins une heure avant son déclenchement ! Une alerte AFP aurait même été diffusée à 15h49, heure de Paris.
Dans mon domaine, quand on parle de sécurité, on ne laisse rien au hasard. Si j’apprends qu’une zone est dangereuse, je n’y envoie pas mes clients tester leurs armes ! Pourtant, Air France semble avoir maintenu ce vol dans une zone à haut risque malgré les signaux d’alerte.
Voici comment les événements se sont déroulés ce jour-là :
- L’attaque iranienne débute vers 16h45 GMT (18h45 heure française)
- L’avion AF662 quitte l’espace aérien irakien peu avant 17h00 GMT
- Air France affirme avoir suspendu le survol de l’Irak à partir de 17h00 GMT
- L’espace aérien irakien n’est officiellement fermé par les autorités locales qu’à 17h56 GMT
D’autres compagnies comme Lufthansa, British Airways et KLM avaient déjà dérouté leurs vols dans l’heure précédente, ce qui pose de sérieuses questions sur la gestion des risques par Air France.
Air France ouvre une enquête interne
Face à la polémique, Air France a ouvert une enquête interne le 9 octobre 2023. La compagnie affirme avoir pris la décision de suspendre le survol de l’espace aérien irakien sans attendre les instructions des autorités locales. Elle soutient également avoir eu « des informations » permettant d’identifier l’attaque à l’avance.
Pour quelqu’un comme moi qui travaille quotidiennement avec des questions de sécurité, cette réponse semble insuffisante. Quand vous possédez des informations sur un danger imminent, vous agissez immédiatement, pas au dernier moment !
Le Syndicat national des pilotes de ligne a d’ailleurs qualifié la situation d' »incompréhensible », et la Commission santé, sécurité et conditions de travail a été saisie pour faire la lumière sur cet incident.
| Vol | Trajet | Action prise |
|---|---|---|
| AF662 | Paris-Dubaï | A poursuivi sa route à travers l’Irak |
| AF218 | Paris-Bombay | Détourné avant d’entrer dans l’espace aérien irakien |
| AF257 | Singapour-Paris | Escale à Delhi pour charger du carburant et effectuer un détour |
Le général Tafani mis sur la touche après l’incident
Les conséquences de cet incident ne se sont pas fait attendre au sein d’Air France. Le général Claude Tafani, directeur de la sûreté de la compagnie, aurait été rétrogradé au rang de simple chargé de mission. Un peu comme si je perdais mon permis de vente d’armes après une négligence grave !
Cette décision témoigne de la gravité de la situation. La sécurité des passagers et de l’équipage a été potentiellement compromise dans un contexte géopolitique explosif. Rappelons que cette attaque iranienne faisait suite à la mort du chef du Hezbollah Hassan Nasrallah, tué le 27 septembre par un missile israélien à Beyrouth.
L’Iran a lancé environ 200 missiles contre Israël ce jour-là. Ces projectiles, bien plus imposants que ce que nous pouvons voir dans les arsenaux des pays possédant des porte-avions nucléaires, ont dû traverser l’Irak pour atteindre leur cible.
Air France a rappelé que ses appareils « évitaient déjà les espaces aériens israélien, libanais et iranien » et que « le survol de l’espace aérien irakien était limité à un corridor spécifique utilisé par toutes les compagnies aériennes ». Une justification qui ne semble pas convaincre les experts en sécurité aérienne.
Pour moi qui analyse souvent les systèmes de défense, cet incident soulève des questions fondamentales sur la coordination entre compagnies aériennes et services de renseignement. La sécurité n’est jamais un luxe, elle est une nécessité absolue.
