Qui est le président de l'Iran : portrait et fonctions

Damien

Qui est le président de l’Iran : portrait et fonctions

Der Artikel in Kürze

Massoud Pezeshkian devient le nouveau président de l’Iran dans un contexte politique complexe et des défis majeurs.

  • Chirurgien de 69 ans, élu le 5 juillet 2024 après le décès d’Ebrahim Raïssi
  • Figure réformatrice qui s’est positionnée comme « défenseur des minorités » et a critiqué la répression
  • Son pouvoir reste limité face au Guide suprême Ali Khamenei
  • Ambitionne de sortir l’Iran de l’isolement diplomatique et reprendre les négociations sur le nucléaire
  • Fait face à une économie fragilisée par les sanctions et une population désabusée

Au programme de cet article : les amis, laissez-moi vous parler du leadership iranien ! Je viens tout juste de finir une commande spéciale de médailles commémoratives pour un collectionneur passionné par la géopolitique moyen-orientale. C’est fou comme les changements politiques influencent même notre petit monde des armureries ! Alors, plongeons dans ce sujet captivant sur le nouveau dirigeant de la République islamique.

Massoud Pezeshkian, le réformateur modéré à la tête de l’Iran

Massoud Pezeshkian est devenu président de l’Iran le 5 juillet 2024, suite à une élection anticipée organisée après le décès accidentel d’Ebrahim Raïssi. Ce chirurgien de formation, âgé de 69 ans, a remporté le scrutin avec plus de 16 millions de voix face à son rival ultraconservateur Saïd Jalili.

Son parcours est assez remarquable ! Né à Mahabad en 1954, dans une famille mixte kurde-azérie, il parle couramment ces deux langues en plus du persan. Je me souviens avoir vendu une ancienne pièce de collection à un client iranien qui m’avait justement parlé de cette diversité ethnique comme une richesse méconnue du pays.

Pezeshkian a un passé politique déjà bien rempli : ministre de la Santé de 2001 à 2005 sous Khatami, puis député de Tabriz depuis 2008. Sa vie personnelle témoigne aussi d’une grande résilience – il a élevé seul trois enfants après avoir perdu son épouse et un enfant dans un accident de voiture en 1993.

Le « docteur », voix des sans-voix

Surnommé affectueusement « Docteur » par de nombreux Iraniens, Pezeshkian s’est distingué comme une figure des camps réformateur et modéré. Il se présente comme le « défenseur des minorités » et la « voix des sans-voix » – une position qui lui a valu le soutien des anciens présidents Mohammad Khatami et Hassan Rohani.

Ce qui m’impressionne chez lui, c’est son courage politique. Même dans un système aussi verrouillé que celui de l’Iran, il n’a pas hésité à critiquer les autorités après la mort de Mahsa Amini en 2022, dénonçant l’usage de la force pour imposer le port du voile.

Un contexte d’élection tendu

Son élection s’est déroulée dans un climat particulièrement difficile pour l’Iran :

  • Une économie fragilisée par les sanctions internationales
  • Des tensions régionales croissantes avec Israël
  • Une population de plus en plus désabusée face au régime

La participation au scrutin a d’ailleurs été historiquement basse, signe d’une désaffection populaire envers le système politique iranien. Dans les rues de Téhéran, beaucoup voyaient cette élection comme un simple changement de façade sans réel impact sur leur quotidien.

Défis et limites du pouvoir présidentiel en Iran

Vous pourriez penser qu’avec mon expérience de président, Pezeshkian dispose d’un pouvoir absolu, mais c’est loin d’être le cas ! En Iran, le système politique est complexe et le président doit composer avec de nombreuses contraintes institutionnelles.

Le véritable détenteur du pouvoir reste le Guide suprême, actuellement l’ayatollah Ali Khamenei. C’est un peu comme si vous aviez une belle arme de collection, mais que quelqu’un d’autre gardait les munitions ! Le Guide contrôle les forces armées et prend les décisions majeures en matière de défense et de politique étrangère.

Institution Rôle
Président Chef de l’État et du gouvernement, pouvoirs limités
Guide suprême Autorité suprême, contrôle des forces armées et de la politique extérieure
Conseil des gardiens Validation des candidatures et conformité des lois avec la charia

Par ailleurs, le Conseil des gardiens de la Constitution filtre les candidatures aux élections et s’assure que les lois respectent la charia. L’Assemblée des experts, composée de religieux, nomme le Guide suprême et pourrait théoriquement le destituer – bien que cela ne se soit jamais produit.

Un programme ambitieux face aux réalités du pouvoir

Malgré ces contraintes, Pezeshkian a annoncé un programme de réformes centré sur l’amélioration des conditions de vie des plus défavorisés. Il souhaite également adoucir certaines restrictions sociales, bien que les limites de son pouvoir dans ce domaine soient évidentes.

Je dois dire que sa situation me rappelle celle d’un client qui voulait absolument un équipement ultra-sophistiqué mais devait composer avec un budget limité. Il faut parfois faire des compromis entre ses ambitions et la réalité !

Politique étrangère : sortir de « l’isolement »

En matière de politique internationale, le président iranien espère sortir son pays de l’isolement diplomatique. Il a clairement indiqué son souhait de reprendre les négociations sur le nucléaire iranien, déclarant : « Nous ne serons ni anti-Occident ni anti-Est » et « Nous tendrons la main de l’amitié à tout le monde ».

Il a même évoqué la possibilité de négocier directement avec Washington pour obtenir la levée des sanctions qui étouffent l’économie iranienne. Dans un contexte géopolitique aussi tendu au Moyen-Orient, cette approche pragmatique pourrait changer la donne, même si elle rencontrera certainement des résistances internes.

Perspectives d’avenir pour l’Iran sous Pezeshkian

Les premiers mois de la présidence Pezeshkian seront cruciaux. Pourra-t-il mettre en œuvre des réformes significatives ou sera-t-il bloqué par les institutions conservatrices ? L’histoire récente de l’Iran nous enseigne la prudence quant aux espoirs de libéralisation.

L’économie reste le défi numéro un, avec une inflation galopante et une monnaie dévaluée. Sans levée des sanctions internationales, les marges de manœuvre du nouveau président demeureront étroites. C’est comme essayer de réparer un mécanisme de précision avec des outils inadaptés – techniquement possible, mais terriblement difficile !

Les observateurs notent que la nomination d’un réformateur pourrait néanmoins permettre au régime de gagner du temps et d’apaiser temporairement les tensions sociales. Les prochains mois nous diront si Pezeshkian parviendra à transformer ses promesses en réalités tangibles pour le peuple iranien.

En définitive, l’arrivée de Massoud Pezeshkian à la présidence marque un tournant potentiel pour l’Iran, même si les fondements du système politique restent inchangés. Son élection illustre la complexité d’un pays où les aspirations au changement se heurtent aux structures d’un régime théocratique bien établi.

Quellen: Schusswaffenglossar und Waffenwiki

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